Devenez complotiste avec le Volume I – Chapitre 6 – Partie vii de l’incroyable Ordo ab Chao de l’auteur canadien David Livingstone, qui depuis 30 ans dévoile les coulisses de l’Histoire et vient de nous donner les droits de son intégrale traduction.

C’est un membre présumé des Frères de la Sincérité, Abdullah ibn Maymun qui, vers 872 après J.-C., a réussi à capturer la direction de la secte ismaélienne de l’Islam chiite, dont les idées provenaient à l’origine des Sabiens. Ibn Maymun, qui a été décrit de diverses manières comme un juif, comme un adepte des Bardasanes hérétiques gnostiques mésopotamiennes et, le plus souvent, comme un dualiste zoroastrien, a été élevé dans le gnosticisme, mais était bien versé dans toutes les religions. Dans l’histoire occulte, les Ismaéliens étaient considérés comme importants pour avoir produit le culte des Assassins, qui étaient supposés être responsables de la transmission de leurs enseignements occultes à l’Occident. Les Assassins ont été fondés par Hassan-i Sabbah (v. 1050 – 1124), également connu sous le nom de Sheikh al Jabal, ou « Vieil homme de la montagne ». Sa commande était appelée en arabe « Hashishim », car ils fournissaient du haschisch (ou de la marijuana) à leurs recrues à des fins de lavage de cerveau. Comme le décrit Marco Polo, le Vieil Homme avait fait « les plus grands et les plus beaux jardins imaginables. Toutes sortes de fruits merveilleux y poussaient. Il y avait des maisons et des palais glorieux décorés d’or et de peintures des choses les plus magnifiques du monde. L’eau douce, le vin, le lait et le miel coulaient à flots. Les plus belles jeunes filles versées dans l’art de caresser et de flatter les hommes jouaient de tous les instruments de musique, dansaient et chantaient mieux que toute autre femme » 1. Le Vieil Homme faisait dormir ses dupes pour qu’à leur réveil elles se retrouvent dans ce jardin, dont il les persuadait qu’il était le Paradis décrit par Mahomet. Ainsi assurés de son existence, ils étaient prêts à risquer leur vie pour toute mission qui leur serait confiée.
David LIVINGSTONE
1 – The Travels of Marco Polo, XLI.