Ancien Vénérable Maître de la Grande Triade, Karl van der Eyken expose certaines contradictions aux dissidents pourfendeurs de maçonnerie épris de guénonisme.

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Extrait :

Je ne vais pas réfuter cette conception saugrenue. Je signale seulement que l’Église catholique ne s’est jamais intéressée au Graal pour la simple raison que cette saga est entièrement construite sur des écrits apocryphes, comme le Protévangile de Jacques,le Pseudo-Évangile de Nicodème et d’autres sources douteuses. Guénon a même dit :

Disons-le très nettement, si le Christ devait être envisagé uniquement comme un personnage historique, cela serait bien peu intéressant ; la considération du Christ-principe a une tout autre importance ; et d’ailleurs l’une n’exclut nullement l’autre, parce que, comme nous l’avons déjà dit souvent, les faits historiques eux-mêmes ont une valeur symbolique et expriment les principes à leur façon et dans leur ordre ; nous ne pouvons pour le moment insister davantage sur ce point, qui nous semble du reste assez clair.

René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage, tome 1 (Un nouveau livre sur l’Ordre des Élus Coëns)

Il fait preuve d’une incompréhension inqualifiable ; vient-elle de son ignorance ou de son illumination initiatique ? Sans Incarnation il n’y aurait pas eu de christianisme ! L’ absurdité d’un « Christ-principe » est le « messie-principe » de la kabbale, qu’il a développé dans son Roi du Monde. Sans entrer dans les détails, j’évoque seulement le fait que, selon la kabbale, ce « Christ-principe » correspond à Metatron, l’« Ange de la Face », même à double face dont une ténébreuse et une lumineuse, appartenant respectivement à l’Anti-Messiah et au Messiah.