Theodor Herzl

Nous avons démarré en soulignant ces passages de Wikipédia qui disent tout ou presque.

Selon Wikipedia.fr [Theodor Herzl]

Theodor Herzl, de son nom hébreu Binyamin Ze’ev (בנימין זאב), né le 2 mai 1860 à Budapest (Autriche-Hongrie) et mort le 3 juillet 1904 à Edlach (actuelle Autriche), est un journaliste et écrivain austro-hongrois.

Fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897, il est l’auteur de Der Judenstaat (« L’État des Juifs ») en 1896 et fondateur du Fonds pour l’implantation juive pour l’achat de terres en Palestine. Il est l’un des premiers à mettre en place l’idée d’un État autonome juif.

La mise en œuvre du projet

Pour mener à bien son projet d’État pour les Juifs, il décide de lancer une campagne internationale et de faire appel à toutes personnes susceptibles de l’aider. Il va ainsi successivement se rapprocher des Rothschild8 (le baron Edmond de Rothschild a déjà commencé à acheter des terres en Palestine depuis 1882) et de Maurice de Hirsch9. Il demande des lettres de soutien à des personnages importants de l’époque comme le pape Pie X10 qui le reçoit en 1904, le roi Victor-Emmanuel III d’Italie10 ou Cecil Rhodes11.

En avril 1896, il se rend à Constantinople en Empire ottoman12 et à Sofia en Bulgarie12 pour rencontrer des délégations juives. À Londres, le groupe des Macchabées l’accueille froidement, mais il reçoit un mandat d’encadrement de la part des sionistes de l’East End de Londres. Au cours des six mois suivants, ce mandat est approuvé par toutes les organisations juives sionistes mondiales12. Le nombre de ses partisans augmente alors nettement.

En 1897, à grands frais personnels, il fonde à Vienne l’hebdomadaire Die Welt. Il organise le premier congrès sioniste à Bâle en 1897, dont il est élu président, poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort en 190412. En 1898, il commence une série d’initiatives diplomatiques afin d’obtenir un soutien pour un pays juif. Il est reçu par l’empereur Guillaume II d’Allemagne à plusieurs reprises12, à partir du 2 novembre 189813. Il participe à la première conférence de La Haye.

En mai 1901, il rencontre pour la première fois Abdülhamid II14, le Sultan de l’Empire ottoman, pour négocier le don des terres de Palestine. Herzl propose d’effacer les dettes impériales en échange de la Palestine mais celui-ci lui répond: « Je préfère être pénétré par le fer que voir la Palestine perdue. »

En 1902-03, Herzl est invité à témoigner devant la Commission royale britannique sur l’immigration des étrangers. Cette occasion lui permet de se retrouver en contact étroit avec les membres du gouvernement britannique, notamment avec Joseph Chamberlain, à l’époque secrétaire d’État aux colonies, par l’intermédiaire duquel il négocie avec le gouvernement égyptien une charte pour l’installation des Juifs dans la région d’Al Arish, dans la péninsule du Sinaï, jouxtant le sud de la Palestine12. À la suite de l’échec de ce projet, qui l’a conduit au Caire, il reçoit en août 1903, par l’intermédiaire de Leopold Greenberg une offre de la part du gouvernement britannique afin de faciliter l’implantation d’une grande colonie juive de peuplement, avec gouvernement autonome et sous souveraineté britannique en Afrique de l’Est15 et connue sous le nom de Projet Ouganda.

Dans le même temps, le mouvement sioniste est menacé par le gouvernement russe. Au lendemain du premier pogrom de Kichinev en 1903, il se rend à Saint-Pétersbourg et est reçu par Sergei Witte16, alors ministre des Finances, et Viatcheslav Plehve, ministre de l’intérieur, antisémite notoire et crédité d’être responsable desdits pogroms.

Le 12 juillet 1903 il note dans ces carnets que l’État du Congo était suffisamment vaste pour accueillir son projet17.

À cette occasion, Herzl présente des propositions pour l’amélioration de la situation juive en Russie. Il propose à Plehve une véritable alliance : « Soutenez mon projet, je vous débarrasserai de vos révolutionnaires juifs » 18. En marge du Congrès sioniste, Theodor Herzl contacte Khaym Jitlovsky, organisateur de l’Union des socialistes-révolutionnaires russes à l’étranger – qu’il prend pour un représentant du Bund – et lui propose l’appui de Von Plevhe qui attribuerait une charte au mouvement sioniste, en échange d’un engagement des révolutionnaires juifs à cesser leur lutte contre le gouvernement tsariste pour une durée de quinze ans19. Il publie la déclaration russe, et présente l’offre britannique, connue sous le nom de « Projet Ouganda » devant le sixième Congrès sioniste (Bâle, août 1903), qui remporte la majorité (295:178, 98 abstentions)[réf. nécessaire], avec lui sur la question d’étudier cette offre, malgré le très mauvais accueil de l’offre par la délégation russe.

En 1905, après enquête, le congrès sioniste décide de décliner l’offre du Royaume-Uni et s’engage à créer un État juif en terre d’Israël, autrement dit en Palestine alors ottomane20.

Mort en 1904, Herzl avait demandé à être enterré en Palestine quand le peuple juif y aurait fondé un État indépendant. Le 17 août 1949, son corps, ainsi que celui de ses parents, Yaakov et Jeannette, et sa sœur Pauline sont inhumés au Mont Herzl. En septembre 2006, les dépouilles de ses enfants Hans et Pauline y ont été transférés depuis Bordeaux. Sa fille cadette, Trude Norman, est morte dans le camp de concentration de Theresienstadt et ses restes n’ont jamais été retrouvés. Le corps du fils unique de Trude, Stephen Theodore Norman, qui s’est suicidé en 1946 à Washington, est transféré au Mont Herzl le 5 décembre 2007.


Selon Wikipedia.fr [Chaim Weizmann]

Vie politique

Chaim Weizmann se rallie au sionisme dès les débuts de celui-ci. Il participe en août 1897 au premier congrès sioniste de Bâle aux côtés de Théodore Herzl devenant ainsi un des chefs de file du mouvement.


Selon Wikipedia.fr [Projet Ouganda]

Vie politique

Le projet Ouganda est un projet d’implantation juive en Ouganda, alors sous mandat britannique. Il est présenté en 1903 par Theodor Herzl, et sur proposition britannique, lors du sixième Congrès sioniste, comme solution temporaire pour le Peuple Juif. Du fait du refus du pouvoir turc d’accorder l’autorisation aux Juifs de s’installer en Palestine, et le désarroi des communautés d’Europe orientale grandissant, Herzl envisage l’idée d’une potentielle acceptation du projet. Nombreux dans le mouvement sioniste sont ceux qui redoutent ce projet, même comme solution temporaire. Herzl lui-même insiste, dans son discours lors du sixième Congrès, sur le fait que « l’Ouganda n’est pas Sion, et elle ne sera jamais Sion ». 292 voix pour, contre 177 contre et 132 abstentions amènent le Congrès à désigner trois représentants afin qu’ils étudient sur le terrain les possibilités d’implantation. À leur retour, deux des trois émissaires repoussent toute éventualité d’installation en Ouganda, et le septième Congrès Sioniste, qui se réunit en 1905, rejette le projet dans son ensemble, à une forte majorité, se référant au fait que « toute tentative d’implantation en dehors de la Terre d’Israël va à l’encontre des principes décidés à Bâle ».

Le projet Ouganda soulève une vive et amère opposition au sein du mouvement sioniste. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme une trahison envers la terre d’Israël, unique patrie du peuple juif. L’« affaire Ouganda » provoque une scission au sein du mouvement sioniste. Certains des adeptes du projet quittent le Congrès et l’Organisation sioniste mondiale et fondent le mouvement territorialiste.

Selon Wikipedia.fr [Ármin Vámbéry]

Postérité

Ármin Vámbéry est l’un des orientalistes juifs, à l’instar de Kurban Saïd (Lev Nussimbaum), à avoir pris l’identité et à avoir écrit sur la vie musulmane. Il s’est même converti à quatre reprises. Il était à la fois un agent double et un passeur double ; il était notamment proche des sultans ottomans, en particulier d’Abdülhamid II dont il a recueilli des confidences. En 19001901, ilpromet à Theodor Herzl de lui négocier une audience avec le sultan ottoman Abdülhamid II, mais son but est alors davantage d’extorquer de l’argent de Herzl et n’organise ainsi pas la rencontre.


Selon Louis de Maîstre [L’Enigme René Guénon et les « S.I. » , Milan 2004]

Chapitre IV – Les « Supérieurs Inconnus » et la Société Théosophique (494 – 509)

Ce n’est pas pour rien si Vambéry fut un partisan avoué du sionisme dès le début, servant d’intermédiaire entre Theodor Herzl et le sultan Abdul Hamid II, dans l’espoir de convaincre ce dernier de céder la Palestine aux Juifs. 

Faire étalage de ses dons pour les langues, spécialement les milieux difficiles ou hostiles, est une chose qui réclame notamment une bonne aptitude à « jouer la comédie », qualité qui permet à certains hommes de se présenter à « jouer la comédie », qualité qui permet à certains hommes de se présenter aisément sous les apparences les plus variées. Ce don ne faisait pas défaut à Vambéry, comme il le reconnut lui-même plusieurs fois.

Dès sa prime jeunesse, il prit plaisir à exercer l’art de la duplicité, pratique qui doit avoir revêtu chez lui des aspects vraiment spectaculaires à certains moments, puisque Napoléon III lui-même se crut obligé de l’en féliciter. Vambéry apprit à porter le masque du juif, du chrétien, du sunnite et du chiite, attribuant son habileté à l’instinct de conservation qui nous permet d’échapper aux dangers environnants.

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