Aleister Crowley

Nous avons démarré en soulignant ces passages de Wikipédia qui disent tout ou presque.

Selon Wikipedia.fr [Aleister Crowley]

Edward Alexander Crowley (12 octobre 1875 à Royal Leamington Spa dans le Warwickshire – 1er décembre 1947 àHastings) dit Aleister Crowley, et également connu comme Frater Perdurabo et The Great Beast 666 (La Bête) est un écrivain et occultiste britannique.

Fils d’une riche famille protestante fondamentaliste, il abjura la foi chrétienne à l’adolescence, après la mort de son père. À Cambridge, il changea son prénom d’Edward en Aleister et commença à s’intéresser à l’occultisme. Initié au sein de la Golden Dawn, il s’en détacha rapidement pour poursuivre sa propre voie ésotérique, basée sur une « magie sexuelle » sans tabou. Il dilapida sa fortune aux cours de ses recherches qui le menèrent partout dans le monde.

Il devint rapidement très controversé, tant pour ses mœurs sexuelles que pour ses idées occultes, mais aussi pour ses idées politiques. Germanophile, il devint indésirable en Grande-Bretagne avec la Première Guerre mondiale. Il fut chassé de Sicile où il s’était installé, après divers scandales. Il continua ses errances. Il mourut d’une crise cardiaque liée à une bronchite chronique due à sa forte consommation de drogues. Il fut incinéré à Brighton et ses cendres auraient été perdues.

Aleister Crowley joueur d’échecs, alpiniste, poète, peintre, astrologue, adepte des drogues, etc., est surtout connu pour ses écrits sur l’occultisme et particulièrement pour le Livre de la Loi, le livre sacré de Thelema Thelema. Crowley était également membre influent de plusieurs autres organisations occultes : l’A.’.A.’. et l’Ordo Templi Orientis. Concernant cette dernière organisation, il participa même à la réécriture complète de ses rituels en fonction de la Loi de Thelema.


Selon Wikipedia.fr [Ecclesia Gnostica Catholica]

Aleister Crowley entra en 1910 dans l’O.T.O. de Theodor Reuss en tant que VII° (à ce moment, n’importe quel 33° du Rite Écossais ancien et Accepté pouvait entrer dans l’O.T.O. comme VII°). Le 1er juin 1912, Crowley fut reçu par Reuss IX° et reçut sa désignation comme Grand Maître National X° pour l’Irlande, Iona et les îles Britanniques. L’année suivante, il publia le Manifeste de la MMM qui comprenait l’Église Gnostique Catholique dans la liste des organisations dont la sagesse et les connaissances sont reprises dans l’O.T.O..

Crowley a également écrit le Liber XV, The Gnostic Mass, en 1913 qui sera publié la première fois en 1918 dans l’International, et encore en 1919 dans The Equinox, Vol. III, N. 1 (The Blue Equinox), la bible de l’Art Magick de Crowley, et finalement en 1929/30 dans l’appendice VI deMagick en Théorie et en Pratique. Le nom latin Ecclesia Gnostica Catholica fut créé par Crowley en 1913 quand il écrivit le Liber XV. Dans le Chapitre 73 de ses Confessions Crowley nous dit qu’il écrivit la Gnostic Mass en tant que « Rituel de l’Église Gnostique Catholique » qu’il prépara pour « l’utilisation par l’O.T.O., de la cérémonie centrale de célébrations publiques ou privées, correspondant à la Messe de l’Eglise Catholique Romaine ». Il est évident que Crowley voyait l’E.G.C. et l’O.T.O. comme inséparables ; particulièrement par rapport au IX° de l’O.T.O., appelé le « Souverain Sanctuaire de la Gnose », dans lequel Crowley avait été initié l’année avant qu’il n’écrive Gnostic Mass.


Selon Aleister Crowley [Magick in Theory and Practice]

Chapitre CII – Of the Bloody Sacrifice: and Matters Cognate.

The animal should therefore be killed

It is a mistake to suppose that the victim is injured. On the contrary, this is the most blessed and merciful of all deaths, for the elemental spirit is directly built up into Godhead — the exact goal of its efforts through countless incarnations. On the other hand, the practice of torturing animals to death in order to obtain the elemental as a slave is indefensible, utterly black magic of the very worst kind, involving as it does a metaphysical basis of dualism. There is, however, no objection to dualism or black magic when they are properly understood. See the account of the Master Therion’s Great Magical Retirement by Lake Pasquaney, where he « crucified a toad in the Basilisk abode ».

within the Circle, or the Triangle, as the case may be, so that its energy cannot escape. An animal should be selected whose nature accords with that of the ceremony — thus, by sacrificing a female lamb one would not obtain any appreciate quantity of the fierce energy useful to a Magician who was invoking Mars. In such a case a ram

A wolf would be still better in the case of Mars. See 777 for the correspondences between various animals and the « 32 Paths » of Nature.

would be more suitable. And this ram should be virgin — the whole potential of its original total energy should not have been diminished in any way.

There is also the question of its magical freedom. Sexual intercourse creates a link between its exponents, and therefore a responsibility.

For the highest spiritual working one must accordingly choose that victim which contains the greatest and purest force. A male child of perfect innocence and high intelligence

It appears from the Magical Records of Frater Perdurabo that He made this particular sacrifice on an average about 150 times every year between 1912 e.v. and 1928 e.v. Contrast J.K.Huyman’s « La-Bas », where a perverted form of Magic of an analogous order is described.

« It is the sacrifice of oneself spiritually. And the intelligence and innocence of that male child are the perfect understanding of the Magician, his one aim, without lust of result. And male he must be, because what he sacrifices is not the material blood, but his creative power. » This initiated interpretation of the texts was sent spontaneously by Soror I.W.E., for the sake of the younger Brethren.

WEH ADDENDA: When Crowley speaks of sacrificing a male child, his diaries and other writings indicate that he thereby obfuscates the actual practice. Crowley did this by diversion of the act of sexual intercourse and other sexual actions. He considered contraception as human sacrifice. There is no indication in any of his writings that he ever performed infanticide. In fact, Crowley was even against abortion.


Selon Louis de Maistre [L’Enigme René Guénon et les « Supérieurs Inconnus », pages 113 – 114]

Chapitre II – Le Swami Narad Mani et les « mystères » de l’Agartha

Mais les négociations menées dans la capitale américaine n’étaient au fond qu’une conséquence des plus connus et plus importants traités de Versailles, au travers desquels les puissances victorieuses dans la Grande Guerre réglèrent leurs comptes en Europe et au Moyen-Orient. Et il n’est pas n’est pas complétement surprenant de voir s’agiter à l’arrière-plan de ces traités des personnages jugés mineurs, mais qui furent en réalité souvent très influents dans les opérations de partage du pouvoir, ou du moins de certains pouvoirs ― les vrais ceux qui ne sont pas conditionnés par le bon vouloir des électeurs. La participation à ces événements de quelques-uns de ces personnages est du reste bien connue : il suffit de rappeler Sir Basil Zaharoff, qui profita de l’occasion pour organiser la principauté de Monaco, petite mais rien moins que négligeable, pour des raisons évidentes, en un pied-à-terre personnel (97), ou le colonel edward M. House, autre personnalité énigmatique, éminence grise du président des États-Unis Woodrow Wilson (98) durant la conférence  de paix. Ce que l’on sait moins, c’est que, selon le prince cambodgien Areno Iukanthor, « derrière le colonel House se profilait une silhouette inquiétante (99) », celle du « Grand Maître national ad vitam de l’O.T.O. (100) », qui n’était autre qu’Aleister Crowley, placé là pour dissimuler les intrigues de l’Intelligence Service et celles de la « vieille savate d’Oung Maung Cherenzi Lhassékankrakrya, aujourd’hui Bouddha vivant chez les Yankees ». Ce dernier, à en juger par ses titres, devait être l’une des « incarnations » du maître théosophiste connu comme « le Tibétain », notoire imposteur international dont Guénon lui-même s’occupa beaucoup et dont la véritable identité reste, malgré la réputation de charlatan qui l’entoura et la médiocrité de ses « manifestations » une énigme. Naturellement, il n’est pas question de prendre pour des Vérités indiscutables les déclarations de ce « dignitaire », fils de cet Aruna Iukanthor qui fut au début du XXe siècle le protagoniste d’un scandale politique en rapport avec les méthodes coloniales françaises dans le Sud-Est asiatique. Mais Iukanthor ― membre important des « Polaires », grand commentateur des Protocoles des Sages de Sion, ennemi personnel de Guénon ― se montre parfois dans ses livres, caractérisés par une prose exécrable et un ton très sarcastique, un bon connaisseur de certaines coulisses, au milieu d’inexactitudes plus au moins volontaires.

96 En 1918, le baron prit part à Daouria à la création de l’école d’officiers bouriates d’où sortirent les émissaires de l’idée panmongole et les membres de l’Union des fascistes russes (cf. W. Michalowski, Tajemnica…, op. cit., p. 25).

97 R. Neumann, Sir Basil Zaharoff. Le roi des armes, Grasset, Paris, 1935, pp. 219 et suivantes.

98 Sur ce personnage, pacifiste qui fut élevé dans des milieux violents, voir les Papiers intimes du colonel House, publiés par Charles Seymour, 3 vol., Payot, Paris, 1927-1930.

99  Areno lukanthor, Destin d’Empire. De signatura rerum, Pierre Bossuet, Paris, 1935. P 200.100  En privé, Guénon semblait accorder très peu d’importance à l’O.T.O. en matière de « puissance magique », jugement sans doute plus proche de la réalité que ce à quoi voulaient faire croire les dignitaires de cet ordre : « Je ne pense pas qu’il faille les [des actions magiques] attribuer à l’O.T.O., qui n’est guère dangereuse que politiquement ; Cr[owley] est surtout un espion doublé d’un escroc et je crois fort peu à ses pouvoirs de magicien » (lettre inédite du 22 mai 1932).

100  En privé, Guénon semblait accorder très peu d’importance à l’O.T.O. en matière de « puissance magique », jugement sans doute plus proche de la réalité que ce à quoi voulaient faire croire les dignitaires de cet ordre : « Je ne pense pas qu’il faille les [des actions magiques] attribuer à l’O.T.O., qui n’est guère dangereuse que politiquement ; Cr[owley] est surtout un espion doublé d’un escroc et je crois fort peu à ses pouvoirs de magicien » (lettre inédite du 22 mai 1932).

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